mardi 31 janvier 2012

Sherlock Holmes


La maison de soie, Anthony Horowitz

Le détective est mort, vive Sherlock Holmes. Des années après la mort de son comparse, et après sa retraite, le Docteur Watson se décide à écrire une des histoires les plus sombres de son ami, La maison de soie. Trop cruelle et noire pour son époque, c’est à la notre que l’histoire réapparaît. Tout commence par les tourments d’un marchand d’art, lorsque les péripéties qui lui sont survenues lors d’un voyage aux Etats-Unis le poursuivent jusque Londres. L’affaire ne serait pas si grave ni si compliquée pour Holmes si un des enfants de la rue qu’il emploie de temps à autre ne viendrai pas à être assassiné dans d’atroces circonstances suite à une surveillance pour l’affaire.

vendredi 20 janvier 2012

Pensées secrètes


Ça fait bien longtemps que j’avais délaissé les fauteuils du théâtre et cette reprise fut juste ce qu’il fallait. Pensées secrètes de David Lodge est ce que l’After-eight est au chocolat du café de 15h : so british. Ce n’est pas doux mais frais, ce n’est pas angoissant mais surprenant, ce n’est pas trop fondant mais juste relevé ce qu’il faut pour ne pas glisser de son siège. Anne Reed, auteure, se rend sur un campus pour donner des cours d’écriture pendant un trimestre. Veuve depuis peu, elle s’enfuirait en courant si elle ne se faisait pas rattraper de justesse par le directeur des sciences cognitives, Messenger. Chacun, sur scène, raconte à son « journal » ses premières rencontres avec l’autre, après que le spectateur est parfois assisté à celle-ci. Chacun ses pensées secrètes, chacun son attirance pour l’autre. Après lui avoir refusé d’échanger leurs journaux et pensées, Anne finit tout de même par devenir la maitresse de Messenger.

dimanche 15 janvier 2012

Tahiti, me voici ?


Pourquoi aller à Tahiti : Une passion pour l’avion ? Nan. Pour le monoï ? Non plus. Lézarder sur la plage ? C’est quand même tentant. Visionner 17 films en compétition, et 19 hors, en 6 jours à l’autre bout du monde de mon canapé ? Voilà là bonne idée.  La vraie bonne idée, serait d’en plus partager mon non-bronzage-salle de ciné avec tous ceux qui n’auront pas pris l’avion avec Elie Chouraqui, le président du jury, et moi.

samedi 7 janvier 2012

C’était en 58 ou en 59… Saïd Mahrane


En retraçant le combat d’un père décédé trop jeune, Saïd Mahrane revient sur une réalité historique bien peu connue : les porteurs de valises à Paris. Fin des années 1950, les petites mains algériennes de l’économie française ne se battent pas fusils au poing pour l’indépendance mais valises au bout du bras. Le FLN s’organise à Paris afin de lever les cotisations des travailleurs pour la cause et la guerre qui se joue de l’autre côté de la Méditerranée. Mohamed Mahrane a une vingtaine d’année et veut voir son pays libre. Alors il passe des enveloppes, se cache et cours sur les toits du IIIe arrondissement au besoin, la peur et la foi en une bonne cause nouées au ventre.